Derrière son titre discret, Concierge cache une expérience surprenante. Le jeu nous place dans la peau d’un concierge de grand hôtel, mais pas question de simples bagages ou de coups de balai : ici, chaque client est une énigme, chaque couloir une tension, et chaque décision peut faire basculer la soirée.
Gameplay
Le cœur du jeu repose sur une boucle simple : répondre aux demandes des clients. Mais rapidement, le réalisme se teinte de mystère. Les choix de dialogues, les petits gestes du quotidien (apporter un verre, réparer un ascenseur, calmer une dispute) deviennent des leviers narratifs.
Le gameplay alterne entre gestion minutieuse, exploration discrète et dilemmes moraux qui rappellent les grands jeux narratifs. Pas d’action frénétique, mais une tension constante qui pousse à réfléchir à chaque interaction.
Graphismes & ambiance
Visuellement, Concierge adopte un style élégant, presque cinématographique. Les couloirs feutrés, les jeux de lumière tamisée et l’architecture art déco renforcent l’atmosphère d’hôtel de luxe. On sent l’influence des thrillers : le décor n’est jamais purement décoratif, il raconte toujours quelque chose.
Son & musique
Le design sonore est un point fort : bruits de pas dans le silence, cliquetis d’ascenseur, conversations étouffées derrière une porte fermée. La bande-son minimaliste, entre piano discret et nappes angoissantes, accompagne parfaitement l’escalade de tension.
Durée de vie
Comptez environ 6 à 8 heures pour une première partie, mais l’intérêt réside dans les embranchements narratifs. Rejouer permet de découvrir d’autres facettes de l’histoire, d’autres vérités sur les clients et même sur votre propre personnage.
+ Atmosphère unique, immersive et tendue.
+ Choix narratifs bien écrits, aux conséquences palpables.
+ Direction artistique élégante et soignée.
- Gameplay parfois limité (beaucoup d’aller-retour et de petites tâches).
- Quelques lenteurs qui cassent le rythme.
- Pas de grande rejouabilité pour ceux qui cherchent plus d’action que de narration.
Concierge n’est pas pour tout le monde : lent, subtil, narratif. Mais si vous aimez les expériences immersives, qui transforment le quotidien en thriller psychologique, ce petit bijou discret mérite qu’on s’y attarde.