Test du jeu Truck Driver: The Dutch Connection

Titre : Truck Driver: The Dutch Connection

Date de Sortie: 31 octobre 2025


Développeurs : SoedescoTriangle StudiosSoedesco Publishing BV


Éditeurs : Soedesco, Soedesco Publishing BV


Genre : Simulation


Plateformes : PC, PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series, Switch


Prix : 53,49$

Un récit routier maîtrisé mais encore perfectible

Introduction

Avec Truck Driver: The Dutch Connection, les développeurs poursuivent leur ambition : proposer une expérience de conduite accessible, centrée sur la narration, et distincte des simulations routières traditionnelles. Là où les titres du genre privilégient la précision technique et la complexité des systèmes, The Dutch Connection choisit une approche plus humaine, à travers une histoire familiale et un ensemble de missions scénarisées.

Cette orientation narrative, encore rare dans ce type de jeu, donne à cette nouvelle édition un positionnement particulier sur le marché : un jeu de transport routier qui cherche à plaire autant aux amateurs de détente qu’aux joueurs attirés par les récits immersifs.

Une histoire simple mais structurée

Le jeu met en scène Dylan, un jeune chauffeur reprenant la route pour épauler son père, propriétaire d’une petite entreprise de transport. Une série d’événements liés à des livraisons sensibles, des concurrents agressifs et des choix familiaux complexes compose la trame principale.

Sans proposer une véritable dramaturgie, The Dutch Connection parvient à maintenir l’intérêt grâce à une structure narrative claire et à des personnages suffisamment définis pour soutenir le récit. Cette volonté de mêler progression scénarisée et missions routières donne une dimension supplémentaire au titre, même si l’ensemble reste relativement prévisible.

Gameplay : accessibilité et légèreté

Sur le plan du gameplay, le jeu se distingue par un choix assumé : rester accessible. Les mécaniques de conduite sont simplifiées, les manœuvres sont tolérantes, et les systèmes secondaires — gestion de la fatigue, carburant, pannes — sont allégés, voire absents.

La Switch 2 apporte une fluidité bienvenue, ce qui améliore l’expérience générale, notamment lors des trajets plus longs. La prise en main reste intuitive, et les missions s’enchaînent avec cohérence. Cependant, cette accessibilité a un revers : les joueurs cherchant un niveau de simulation élevé ou une physique détaillée resteront sur leur faim.

Un environnement soigné mais trop statique

Visuellement, le titre propose une représentation agréable des paysages néerlandais. Routes propres, campagnes verdoyantes, villes structurées : l’ensemble est cohérent et lisible. Les éclairages et conditions climatiques contribuent à une ambiance généralement paisible.

Toutefois, le monde manque d’animation. Le trafic est correct mais peu varié, les environnements urbains donnent une impression de ville figée, et les interactions avec le décor restent limitées. Cette absence de dynamisme peut nuire à l’immersion, en particulier pour un jeu dont une bonne partie du plaisir repose sur la contemplation et la répétition des trajets.

Conclusion

Truck Driver: The Dutch Connection parvient à proposer une expérience singulière, située à mi-chemin entre la simulation et le récit interactif. Son orientation claire vers l’accessibilité et la détente en fait un jeu agréable et facile à aborder, tandis que son scénario apporte une dimension narrative bienvenue.

Cependant, son manque de dynamisme, sa physique imparfaite et la répétition de certaines missions limitent son potentiel.
Il s’adresse donc principalement aux joueurs recherchant une expérience routière simple, posée, et légèrement scénarisée — plutôt qu’à ceux qui privilégient le réalisme ou la profondeur technique.


1. Une orientation narrative distinctive

Le choix d’intégrer une histoire complète, structurée et centrée sur une relation familiale apporte une véritable singularité au titre. Cela permet de donner un sens aux missions et de créer un contexte qui manque souvent aux simulations routières.

2. Grande accessibilité

La simplicité des commandes et la prise en main rapide rendent le jeu idéal pour les joueurs souhaitant une expérience calme et conviviale, sans les contraintes techniques des simulateurs plus rigoureux.

3. Une ambiance reposante

Entre les paysages lumineux, les trajets harmonieux et la musique discrète, The Dutch Connection constitue une expérience apaisante, propice à des sessions de jeu détendues.



1. Un monde trop peu vivant

L’environnement paraît souvent vide, ce qui limite fortement le sentiment d’immersion. Le manque d’animation urbaine ou d’événements dynamiques réduit l’impact des trajets.

2. Une physique perfectible

Malgré les améliorations, les véhicules manquent parfois de poids et d’inertie. Les virages, freinages et chocs donnent l’impression d’être adoucis au-delà du raisonnable, ce qui affaiblit la crédibilité de la conduite.

3. Des missions parfois répétitives

Bien que la narration les relie entre elles, plusieurs missions se ressemblent trop et peinent à créer une sensation de progression ou de variété satisfaisante.


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