Date de Sortie : 10 décembre 2025
Développeurs : Jemboy
Éditeurs : Jemboy
Genre : Simulation
Plateformes : PC
Prix : À venir
Il y a des simulateurs de tout : conducteur de bus, fermier rural, chirurgien approximatif et même chèvre acrobate. Il ne manquait plus qu’un simulateur de… thérapeute. Therapy Simulator arrive donc avec un concept aussi audacieux qu’inattendu : vous mettre dans la peau d’un professionnel de la psyché, prêt à écouter confidences étranges, traumatismes absurdes et angoisses parfois plus surréalistes que poétiques. Armé d’un carnet de notes, d’un bureau minimaliste et surtout d’une patience à toute épreuve, vous allez devoir jongler entre empathie, logique, intuition… et un soupçon de self-control pour ne pas exploser de rire devant certaines révélations.
Dans ce jeu narratif en évolution, chaque séance devient un puzzle émotionnel où vos choix influencent la confiance du patient, les issues des consultations et votre propre santé mentale. Un concept atypique, un ton oscillant entre sérieux et humour décalé, et une promesse simple : découvrir les limites de votre capacité à écouter les problèmes des autres. Et croyez-moi, certaines limites se découvrent très vite…
Que promet le jeu — et ce qu’il livre
Concept & ambiance : le jeu vous met dans le rôle d’un thérapeute, chargé d’accompagner différents patients avec leurs histoires, traumatismes, peurs ou conflits. Chaque séance — dialoguée — peut faire évoluer la confiance du patient, révéler des secrets, débloquer des “histoires cachées”. Vos mots ont un vrai poids.
Mécaniques principales : choix de dialogue (“branching choices”), gestion de sessions (jusqu’à 5 séances par patient), possibilité de recommander un “médicament” (dans le contexte du jeu), suivi de votre “santé mentale” de thérapeute, personnalisation de votre bureau, rapports & suivi des patients, etc.
Ton & style narratif : selon les retours de la version démo, le jeu oscille entre situations sérieuses ou sensibles et un humour parfois grinçant, absurde, un peu décalé — ce qui peut surprendre, mais donne un certain charme.
En gros : l’idée — “thérapeute + jeu narratif + psyché + choix moraux/émotionnels” — est forte, originale, et différente de ce qu’on voit habituellement dans le monde du “simulateur”.
Les points forts
Originalité du concept — très peu de jeux osent aborder la “thérapie” comme gameplay, c’est audacieux.
Narration & personnalité des patients — la diversité des “cas”, des histoires, des traumatismes, donne un vrai potentiel immersif et parfois touchant ou drôle selon l’approche.
Liberté de ton — le mélange sérieux / absurde / humour permet de varier les expériences, de surprendre, de ne pas tomber dans un pathos systématique.
Les limites & ce qu’il reste à améliorer
État “Early Access” / démo — contenu minimaliste : d’après les retours, le contenu est pour l’instant restreint, ce qui donne l’impression d’un “avant-goût”, d’un concept à polir plutôt que d’une expérience complète.
Réactivité / conséquences parfois limitées : certains retours notent que le système n’est pas toujours “punitif” ou “réaliste” dans ses conséquences — des erreurs ne provoquent pas toujours un vrai “désastre”, ce qui peut atténuer l’impact dramatique.
Sensation de répétition / possible superficialité : comme souvent dans les jeux narratifs à choix, certaines mécaniques ou certains dialogues peuvent sembler répétitifs, superficiels, ou manquer de profondeur psychologique — selon le patient ou l’approche.
Polish & finitions encore à développer : bugs d’interface ou ergonomie (parfois remappage ou fonctionnalités limitées, musique répétitive, etc.) ont été signalés.
Focus Final
Therapy Simulator, c’est un peu comme si vous deveniez le psy d’un soap-opéra mêlé à une comédie absurde : sérieux quand le patient pleure, parfois ridicule quand vous lui proposez un “médicament magique” pour calmer une phobie de canards en plastique. C’est original, intriguant, avec des éclairs de sincérité, de malaise, et de franche rigolade. Mais ce n’est pas encore “la grande thérapie immersive” — plutôt un début bâtisseur, un prototype prometteur.
Pour qui ? Pour les curieux, les amateurs de narration, ceux qui aiment les expériences un peu “hors norme”.
Pour qui c’est moins adapté ? Ceux qui cherchent un jeu profond, abouti, psychologiquement riche et sérieux — le jeu a encore besoin de maturer.
Je dirais que si le développement continue avec soin (plus de patients, conséquences plus marquées, dialogues profonds, bonnes finitions), Therapy Simulator pourrait devenir un petit bijou indépendant. Pour l’instant, c’est un bon amuse-gueule narratif.